Eden est un planet opera écrit en 1959 par Stanislas Lem, auteur polonais et contributeur majeur de l’univers de la science fiction.
Bien moins connu que Solaris, ouvrage du même auteur adapté au cinéma en 1972 puis en 2002, il s’agit pourtant d’un récit tout à fait étonnant, qui sous une apparence de récit d’exploration ultra-planétaire cache en réalité une critique dystopique des sociétés totalitaires…
Bienvenue sur la planète Eden, la planète à l’absurdité paroxystique…
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Une chronique imprudente rédigée par Julien Amic…
Un extrait de « Eden » …
« (…) quelque chose de petit, ressemblant à un chat, l’observait attentivement. (…) Il avait un petit ventre gris pâle et, assis tout droit comme un écureuil, il montrait ses quatre pattes, posées au milieu de son ventre, les griffes réunies d’une manière amusante. (…) La petite tête de chat, ronde, grise, n’avait pas de museau ni d’yeux : elle était tout ornée de perles noires, comme un coussin rempli d’une multitude d’épingles. (…) Les pattes sur le ventre en forme de tambour frémirent, l’abdomen luisant s’étira comme un éventail, la tête se dressa rigide sur un cou long et nu et l’animal s’envola, entouré d’une petit auréole clignotante. »
Présentation de Eden
Un teaser pour vous donner envie…
(Si vous souhaitez en savoir le moins possible sur le livre, lisez seulement cette partie)
Ce n’était pas prévu mais une erreur dans les calculs amène un vaisseau à heurter l’atmosphère de la planète Eden. Endommagé, le vaisseau se pose miraculeusement et l’équipage sain et sauf se trouve contraint de rester sur cet astre inconnu, le temps d’évaluer les dégâts subis, et en espérant sans trop y croire pouvoir repartir un jour…
« Ils n’avaient pas survolé l’atmosphère, ils venaient de la heurter et le vaisseau s’enfonçait dans l’air avec un bruit de tonnerre qui faisait gonfler les tympans. »
Or Eden n’a jamais été explorée, c’est une planète totalement inconnue, et l’équipage entreprend d’explorer l’environnement proche du vaisseau, sur quelques kilomètres, quelques heures de marche.
« – Est-ce que quelqu’un est déjà venu ici ?
– Oui, il y a dix ou onze ans, la sonde cosmique de la patrouille de recherches, lorsque Altaïr fut perdu avec son vaisseau, vous vous souvenez ?
– Mais aucun humain ?
– Non, personne. »
Une chose devient rapidement certaine, la planète est habitée, en tous cas elle l’a été. Mais les traces de civilisation, dont le degré d’évolution semble plutôt important, sont d’une nature totalement incompréhensible. Rien ici ne paraît logique, sensé, tout est absurde. Une usine semble fonctionner sans but et sans personne pour s’en occuper.
Les six hommes de l’équipage vont alors décider de se relayer, se diviser en deux équipes, pour qu’une partie d’entre eux explorent les environs pendant que l’autre travaille à la remise en ordre de marche du vaisseau. Alternativement, certains partent chercher des réponses, et reviennent plus éberlués qu’avant par tant d’étrangeté. Personne n’y entend rien.
La curiosité scientifique, l’envie de percer à jour les secrets de ce monde étrange, sont aussi fortes que la nécessité de réparer les avaries des machines. Plus importantes même dans l’esprit de certains.
Mais comment percevoir une civilisation si éloignée de la nôtre sans se fourvoyer dans des interprétations hasardeuses, sans faire preuve d’un anthropomorphisme lié à l’incapacité des humains à raisonner autrement qu’avec les concepts qui leur sont familiers ?
Et puis, s’il n’y a au départ que les vestiges incompréhensibles d’une industrie aberrante, il y a bientôt aussi des êtres dont la biologie est aussi étonnante que leur industrie (est-ce bien la leur d’ailleurs ?), et des scènes effroyables… L’émerveillement cède parfois la place à l’horreur. Et ces deux sentiments attisent la curiosité de l’ensemble des 6 membres d’équipage.
Comprendre l’incompréhensible, voilà le défi que relèvent sans trop s’en apercevoir ces hommes perdus dans le purgatoire de leurs incertitudes…
« Et le bons sens… mon Dieu… Si les gens étaient sensés, nous ne nous trouverions pas ici. Qu’y a-t-il de raisonnable dans les fusées volant vers les étoiles ? »
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(La suite, sans révéler l’intrigue ni le dénouement, dévoile certaines parties du récit. Pour lire seulement l’analyse vous pouvez vous rendre directement ici )
La civilisation incompréhensible, absurde et fascinante…
L’histoire en détails
Il y a donc là une demi-douzaine de personnes unies dans leurs tâches, tant d’exploration que de réparation. Il y a l’Ingénieur, le Physicien, le Chimiste et le Cybernéticien : ce sont les techniciens, tous spécialistes dans leur domaine, et tous nécessaires au bon fonctionnement du vaisseau qui n’est autre qu’une immense fusée qui, si elle a résisté à un atterrissage forcé sans se disloquer, n’en est pas moins couchée sur le flanc et totalement hors service. La réparer sera déjà un exploit, et redresser à la verticale cet engin de plus de 80 mètres de haut ne sera pas plus simple mais… pourquoi pas.
Et puis il y a le Docteur aussi, qui va faire office de biologiste autant que d’anthropologiste, si toutefois le terme peut convenir s’agissant de l’étude d’une espèce extra-terrestre n’ayant que peu de points communs avec les humains.
Enfin, le Coordinateur est une sorte d’officier, même si la hiérarchie est tout sauf militaire.
Dès leur première sortie d’exploration, ils sont plongés dans cet univers si insolite, si curieux, et qui échappe à ce point à la compréhension qu’il semblerait presque être le fruit d’un songe, d’un de ces rêves inintelligibles ou notre esprit semble créer de toutes pièces des situations dont l’existence serait par ailleurs impossible dans la réalité.
C’est pourtant bien le réel qu’ils ont sous les yeux. Et ce réel, c’est une usine qui produit des objets et les détruits dans la foulée, dans un cycle infernal ou aucun être vivant ne semble être intervenu depuis peut-être plusieurs siècles…
« Grand comme un tronc humain, l’objet avait des segments plus clairs, semi-transparents, dans lesquels brillaient des rangs de cristaux de plus en plus petits. Les segments avaient des ouvertures aux bords grossis, munis d’anses. Une mosaïque en ornait la surface ; elle était rugueuse au toucher et faite d’une matière de couleur violette, foncée, qui paraissait noire à la lumière et qui était extrêmement dure. Il s’agissait là d’un produit très compliqué. »
Cette usine se dresse au sein d’un paysage splendide, qui ne cesse de susciter l’émerveillement. Des montagne au sud, un désert dont les dunes s’étendent bien loin à l’ouest, des collines boisées d’arbres mauves à l’est et, au nord, l’étrange usine fantôme. Dans la plaine courent des lignes dont on peut se demander si elles sont naturelles ou pas, des sillons couverts de lichens soyeux. Des créatures féériques ou cauchemardesques se laissent parfois entrevoir, mais sans créer de véritable sentiment de danger.
« La plaine, inondée de soleil, s’étendait à leurs pieds dans toutes les directions, égale, uniforme, jaunâtre ; on pouvait distinguer dans le lointain des silhouettes, aperçues déjà le jour précédent, mais dans la lumière solaire, on voyait bien que ce n’étaient pas des arbres. Le ciel, bleu comme celui de la terre, était vert sur la ligne d’horizon. »
Un beau jour, sans qu’on sache vraiment comment, quelque chose est entré dans la fusée. Quelque chose est venu y mourrir malencontreusement. Cette créature est d’une forme indescriptible, « grande comme un éléphant« , et la nécropsie pratiquée par le Docteur révèle là encore de nouvelles sources d’incompréhension. Après l’absurdité technologique, voilà les hommes en présence d’une improbable chimère biologique qui, et c’est peut-être le plus inconcevable, révèle au milieu d’un tas de chairs écoeurantes un implant métallique en forme d’aiguille dont la fonction est tout sauf évidente.
« Ou peut-être pas une aiguille. (…) Un morceau de tuyau fin, cassé, avec un bout aigu, coupé en oblique, comme les aiguilles des médecins servant aux injections. »
Mais ce n’est pas tout. Bientôt, les téméraires explorateurs vont découvrir de profonds charniers, d’épouvantables constructions dont la conception semble là encore être le fruit d’une civilisation techniquement très évoluée et, enfin, une cité…
« L’aurore spectrale, homogène, couronnait les sommets des murs lointains. Sur son fond, étaient tracées les silhouettes des tuyaux ou cheminées. Elle était partagée en plusieurs îles ; elle faiblissait, cédait à la vague d’obscurité qui progressait du centre vers la circonférence ; quelques piliers de l’aurore se maintenaient encore un moment, puis s’éteignaient également ; la marée de l’obscurité nocturne aspirait l’un après l’autre les ravins muraux jusqu’à ce que la dernière trace de clarté disparaisse et qu’aucune étincelle ne brûle plus dans les ténèbres mortes.
– Ils sont au courant de notre présence… »
(Note : quelle manière admirable de décrire une ville dont les lumières s’éteignent peu à peu…)
Si tout est si incompréhensible que c’est à en devenir fou, alors il devient indispensable pour tous de trouver des réponses. Et pour cela, le seul moyen serait sans doute d’entrer en contact avec ces êtres aux formes étranges, ces êtres dont la constitution semble résulter de la fusion de deux organismes, ces êtres que l’on va désormais appeler : les « doubles »…
« Seul le Diable le sait, si c’est un animal. »
Eden, ou la consécration de l’oppression
Analyse dystopique
« Voilà comment se présente la situation : des hôtes venus de l’espace astral atterrissent sur une planète, habitée par des êtres intelligents. A quelle réaction doit-on s’attendre de la part des habitants ? »
Je préfère vous le dire tout de suite, Eden est l’un des ouvrages de science fiction qui m’ont le plus marqué.
Stanislaw Lem (le w a été francisé en s…) est un écrivain Polonais qui a connu toutes les périodes de ce pays tourmenté. La république d’avant 1939 (il est né en 1921), l’occupation nazie, le régime soviétique, la république populaire (communiste), et enfin la république moderne après 1989 et la chute du bloc de l’Est.
Sans aucun doute, son expérience de vie a fortement influencé son oeuvre, et notamment (j’oserai dire « et surtout ») ce livre tout à fait extraordinaire qu’est Eden.
S’il fait partie des grands auteurs de la « science fiction soviétique » et s’il a été traduit en pas moins de 40 langues, il reste en France un auteur peu connu. Seul « Solaris » peut encore se trouver à l’état neuf en France. Finalement ce qu’on connait le mieux de Stanislas Lem est l’adaptation cinématographique de 2002 de ce même Solaris, adaptation qui d’ailleurs s’éloigne sensiblement de l’esprit du roman… Les amateurs de SF ont peut-être entendu parler d’Ijon Tichy ou encore de La Cybériade, mais rarement d’Eden…
Alors, qu’est-ce qui fait la singularité de ce livre ? De prime abord, on se trouve dans une histoire assez classique : un vaisseau s’écrase sur une planète inconnue, l’équipage découvre des paysages inimaginables et se trouve confronté à une civilisation extra-terrestre. Bon. Ok.
Oui mais… il y a dans ce petit chef d’oeuvre une profusion d’idées dont je brûle de vous parler !
Rappelez-vous, nous sommes en 1959 (enfin à la date de l’écriture du bouquin, parce que pour voyager dans l’espace jusqu’à Eden, en 2020 on est pas encore au point…), en pleine République Populaire de Pologne, régime communiste du bloc de l’Est. Le premier vol dans l’espace, ce sera seulement en 1961 avec Youri Gagarine (un soviétique donc…) à bord d’une fusée Vostok. Quant au premier planétoïde sur lequel l’humanité fera un grand pas, ce sera en 1969…
Ainsi donc en 1959, tout ce qu’on peut imaginer du vol spatial ne peut que se produire à bord d’une fusée, du type de la Vostok citée précédemment et dont le premier lancement a été effectué en… 1958 ! La toute première « fusée » étant le missile V2 mis (presque) au point par l’Allemagne nazie en 1944. Voilà qui nous permet de relativiser le côté « vintage » du grand vaisseau spatial qui s’échoue sur Eden et qui n’est pas sans rappeler d’ailleurs la fameuse « fusée lunaire » d’Hergé dans « On a marché sur la lune » (1954).
L’anticipation dont fait preuve Stanislas Lem est donc tout à fait saisissante, même s’il n’est pas le premier à imaginer un voyage interplanétaire.
Du côté de la structuration du récit, un élément mérite qu’on s’y attarde : les 6 personnages n’ont pas de nom mais uniquement des fonctions (seul le prénom de l’Ingénieur, « Henri », est dévoilé). On retrouve cette approche dans le roman de Jeff VanderMeer « Annihilation » écrit en… 2014 ( et présenté en n°9 de mon article sur les 10 meilleurs livres de science fiction)! Une petite nuance est d’ailleurs intéressante et montre l’évolution des modes de narration au cours des dernières décennies car si les protagonistes d’Eden sont tous des hommes, c’est une équipe de femmes que l’on découvre dans Annihilation…
Je parlais un peu plus haut de l’influence de l’historique politique de la Pologne dans la vie de Stanislas Lem et dans ce récit en particulier ; ce n’est bien sûr qu’une analyse personnelle, mais on retrouve dans Eden des notions propres aux pays totalitaires et dictatoriaux… On y entrevoit des fosses communes emplies de cadavres, d’étranges installations d’une grande sophistication qui évoquent la pratique de manipulations génétiques et d’expérimentation médicales abominables… Rien n’est cependant évident, et ce qui est décrit est en réalité absurde et incompréhensible (deux mots qui décidément reviennent souvent…), mais l’auteur en rend la vision qu’en ont les explorateurs, et l’interprétation « terrienne et humaine » qu’ils en font. On croit alors y voir de la répression violente, des milices armées, des camps d’extermination, bref des persécutions nazies où staliniennes…
« Nous avons devant nous une civilisation qui s’est développée pendant cinquante siècles. Au moins ! Et nous voulons la comprendre en quelques jours ! »
C’est tout le génie des auteurs de SF que de savoir « entrer dans l’esprit » de leurs personnages lorsqu’ils sont placés dans des situations qui échappent à leur entendement.
Les êtres peuplant cette planète ne sont que très partiellement humanoïdes, et sont assez fascinants. Au fil du récit on comprend mieux ce qu’ils sont et comment se décompose leur société.
« Ils cherchaient en vain les jambes, les antennes, la tête de cette créature dont la masse informe et inerte gisait sur une partie arrachée d’un transformateur ; sa bosse pendait entièrement d’un côté comme un sac rempli de gelée. »
Les descriptions de la surface d’Eden par Stanislas Lem sont d’une grande finesse, pleines d’une poésie qui en fait ressortir la beauté, contrastant ainsi avec une certaine noirceur dès que le récit se recentre sur la société Edenienne (j’emprunte ce terme à Outsphère, le cycle SF de Guy-Roger Duvert qui se déroule lui aussi sur une planète dénommée… Eden !).
« Un paysage multicolore, inégal, avec des groupes d’arbres tantôt violets, tantôt roux, des pentes couleur de miel, des collines argileuses et des terres couvertes de mousse, argentée au soleil, gris-vert à l’ombre, s’étendait devant eux. »
« Les lichens écrasés sous leurs pas faisaient un bruit léger et sec. Ils étaient gris comme les cendres. C’était leur couleur naturelle ; leurs jeunes pousses avaient la forme de tuyaux aux veines blanches, sur lesquels croissaient de petites boules, semblables à des perles. »
La psychologie des personnages est très réussie. Leur ahurissement, alors qu’ils restent perplexes devant tant d’étrangeté, est parfaitement rendue. Lorsque tout çà les dépasse, Lem leur attribue même un certain humour du type de celui que l’on a lorsqu’on veut « détendre l’atmosphère ». Il se permet même d’envoyer quelques piques à demi-dissimulées à une certaine catégorie d’auteurs SF de l’époque…
« C’est curieux qu’il n’y ait pas de tentacules sur Eden. Dans tous les livres que j’ai lu, il y avait toujours beaucoup de tentacules qui s’étirent en spirale et étouffent. »
Je terminerai avec le thème principal du livre : la communication. Je ne veux pas « spoiler » le livre donc je n’entrerai pas dans les détails mais sachez néanmoins que Eden est en réalité la description d’une société dystopique ou l’oppression totalitaire atteint son paroxysme par une maitrise totale de l’information, dans une sorte d’anti-propagande que je vous laisse découvrir, matière noire de la relation inter-individuelle… Stanislas Lem y développe une idée forte, originale et saisissante. Une société dystopique effarante vue non pas de l’intérieur, mais de l’extérieur, à travers le regard des astronautes.
Je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir une parabole… Cet Eden ne serait-il pas finalement notre propre terre, dans quelques centaines de milliers d’années d’évolution, vue avec les yeux des hommes d’aujourd’hui ? On aurait alors affaire à quelque chose que l’on pourrait qualifier de post-humains, à l’image de ce que l’on peut lire par exemple dans « Le voyageur imprudent » de René Barjavel. Pour autant, ce n’est pas ainsi que l’a voulu l’auteur, puisque la population d’Eden n’a absolument rien à voir avec les humains ou avec la Terre avec qui elle n’a jamais été en contact : c’est une planète jusqu’ici inexplorée et inconnue.
« Une grosse goutte d’opale flambait sur l’écran, éteignant toutes les autres étoiles.
(…) Les autres planètes n’ont pas un éclat aussi pur. La Terre est tout simplement bleue. »
Petit clin d’oeil à Alain Damasio aussi et à son roman « Les furtifs », Stanislas Lem crée déjà en 1959 un langage qui joue avec les mots et les significations. C’est une machine, le Calculateur, véritable septième membre d’équipage (bien que dépourvu de « conscience », c’est un ordinateur, pas une machine ou un robot) qui tente de transcrire en quelques « paramots » la civilisation d’Eden :
« Isolomicrogroupe bon gré interadhésion force non. Stop. Chaque double contrejeu isolomicrogroupe. Stop. relation principale selftraction, centripetale. Stop. Lien colerhaine. Stop. Qui faute celui peine. Stop. Qui peine celui isolomicrogroupe. bon gré. Stop. Qu’est-ce que c’est isolomicrogroupe ? Stop. Interrelation variante polyindividuelle rétroaction colerhaine selfbut colerhaine selfbut stop. Circulation sociopsycho-intérieure antimort. Stop. »
Voilà la clé, je vous la donne mais vous n’y comprendrez rien avant d’avoir lu le livre alors…
Eden est tout à la fois un space opera fascinant et une dystopie dérangeante, une allégorie des sociétés totalitaires du siècle dernier. Une planète terriblement attachante aussi, et à l’instar des 6 membres d’équipage et malgré les difficultés, on regrette de devoir tourner la dernière page…
Et puis cette question, que l’on se pose finalement lorsqu’on se trouve en présence de tout cela :
« L’aide ? Mon Dieu, que signifie l’aide ?«
Faites-moi part de vos avis en commentaire, si le coeur vous en dit.
Auteur : Stanislas Lem
Editeur : Bibliothèque Marabout (exemplaire présenté)
Format : 11,5×18
ISBN : inconnu
256 pages
Parution : 1972 (traduction)
Pays : Pologne
Titre original : Eden (1959)
Traduction : Edouard & Edwige Pomorski
Chroniqueur : Julien Amic
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2 pensées sur “Eden – Stanislas Lem”