Le Magicien quantique - Derek Kunsken - les-carnets-dystopiques.fr
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Le Magicien quantique

Le Magicien quantique est un roman hard science, un space opera de l’écrivain canadien Derek Künsken, traduit et publié en mars 2020 chez Albin Michel Imaginaire.
Récit d’un escroquerie interstellaire menée par une équipe de post-humains aussi intelligents que grossiers et caractériels, ce livre relègue les « Ocean’s Eleven » au rang de cambrioleurs amateurs atteints de crétinisme avancé et de sénilité précoce…
Amateurs de d’IA iconoclastes, de trous de ver générés et de chats de Schrödinger, foncez !

➡️ « Le Magicien quantique«  – Derek Künsken – 22,90€

Une chronique imprudente rédigée par Julien Amic

 

Un extrait de « Le Magicien quantique » …

 

« (…) la conscience effondrait les systèmes quantiques en résultats clairs et nets. Êtres subjectifs et conscients, les humains ne pourraient jamais observer directement les phénomènes quantiques. Dès qu’ils s’y essayaient, ils trouvaient le chat soit mort soit vivant et l’électron passait par l’une ou l’autre des deux fentes de l’expérience. Les probabilités de superposition et de recouvrement disparaissaient dès que les humains approchaient. La conscience transformait la probabilité en réalité. »

 

 

Présentation de Le Magicien quantique

Un teaser pour vous donner envie…

(Si vous souhaitez en savoir le moins possible sur le livre, lisez seulement cette partie)

 

Aux alentours de l’an 2500, un homme nommé Belisarius Arjona est sollicité par certains dirigeants militaires de l’Union Subsaharienne. Pourquoi et dans quel but ? Parce qu’il semblerait que ce soit la seule personne capable de faire passer « en douce » leur flotte de guerre au nez et à la barbe de leur nation suzeraine, la Congrégation, à travers l’un des Axis Mundi, ces trous de ver permanents extrêmement contrôlés et militarisés.

La flotte en question semble ridiculement réduite, et cela ressemble davantage à un assaut suicide… Seulement voilà, l’Union a mis au point un mode de propulsion nouveau, doublé d’une puissance de feu effroyable, et qui fait ressembler tous ses vaisseaux pourtant dépassés depuis plusieurs décennies à de curieux engins creux et tubulaires d’aspect inédit. Plus question pour eux d’être une nation vassale. Ils se battront pour leur indépendance.

Bel’ Arjona a été identifié comme le seul « escroc » capable de mener à bien un tel projet. Dans le milieu on le surnomme « le magicien » et son talent n’a pas d’égal. Et pour cause, c’est un pur produit du projet Homo quantus, un programme d’amélioration génétique de l’espèce humaine, qui permet à ces êtres nouveaux d’atteindre des capacités intellectuelles prodigieuses et les transforme littéralement en calculateurs quantiques ! La mission est plus que risquée mais le jeu en vaut la chandelle, car la récompense financière contient un chiffre suivi de beaucoup de zéros…

Néanmoins, au vu de l’ampleur de l’arnaque, il va lui falloir réunir toute une équipe, formant un ensemble pour le moins… improbable !
Une militaire taularde fanatique des explosifs, un pilote à tête de poisson qui ne survit qu’à l’intérieur d’un caisson pressurisé, un généticien véreux, un mini-humain génétiquement diminué, un autre escroc en fin de carrière, une Intelligence Artificielle qui se prend pour un saint catholique… Et lui-même pour superviser ce qui pourrait se révéler être la plus grande arnaque de tous les temps. Un défi à même de stimuler son intelligence hors normes.

Cependant Belisarius est aussi, parmi les Homo quantus, le seul à avoir quitté la « Mansarde », ce laboratoire de recherche dans lequel vivent tous les autres. Il est parti car il est à la fois supérieur à eux et imparfait. S’il peut sans problème passer en mode « savant » et augmenter ses capacités cognitives, il ne peut plus passer en mode « fugue », cet état ou son cerveau devient ordinateur quantique. Il risque d’y laisser la vie car chez lui, l’expérience échappe à son contrôle. Il risque de pousser la fugue trop loin…
Monter des arnaques, imaginer des escroqueries de grande ampleur est pour lui le seul moyen de stimuler son esprit suffisamment et lutter contre le « manque » de fugue…

Se joindra donc à l’équipe, du moins l’espère t-il, Cassandra, une Homo quantus elle aussi, susceptible d’entrer en fugue à sa place et d’effectuer les calculs phénoménaux liés à l’accès au trou de ver. Cassie, celle qu’il a bien connu lorsqu’il vivait encore dans la Mansarde

La coordination de cette équipe hétéroclite avec les autorités militaires et les diverses puissances et populations impliquées va  sans aucun doute s’avérer être une opération particulièrement délicate…

« Plus on reste en fugue, plus la fièvre est forte. »

 

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(La suite, sans révéler l’intrigue ni le dénouement, dévoile certaines parties du récit. Pour lire seulement l’analyse vous pouvez vous rendre directement ici )

 

Bel’s 8, le casse du siècle quantique…

L’histoire en détails 

 

Belisarius Arjona est un Homo quantus, marchand d’Art dans la Ville Libre Fantoche, quelque part sur la planète Oler. Tout dans sa vie n’est qu’arnaques, escroquerie et manipulations. Ce ne sont pas des petites combines à deux sous, mais des opérations d’envergure, particulièrement lucratives.

« La Ville Libre des Fantoches était un dédale de cavernes subsurfaciques creusées dans la croûte glacée d’Oler. Certaines briquetées, d’autres de glace brute, tachées de restes de nourriture ou de boisson. Les tunnels étaient très souvent mal éclairés, avec des amas de détritus gelés dans les rues. »

Ses perceptions ont été modifiées génétiquement et chirurgicalement. Un ensemble d’électroplaques lui fournissent un surplus d’informations sensitives, lui permettent de contrôler son encéphale et font du monde qui l’entoure un univers sensiblement plus riche que celui qu’un simple humain est capable de percevoir.

« La vie colonisait les gradients d’énergie : les plantes se plaçaient entre le soleil et la roche, les animaux entre les plantes et la décomposition. les criminels se glissaient dans les casinos comme les plantes grimpantes sur un arbre. »

Lorsque Iekanjika, officier des forces Unionistes, vient le trouver dans sa galerie d’Art et lui expose sa proposition, il semble d’abord hésiter. Il prend quelques précautions, se renseigne, récupère discrètement un certain nombre d’informations, effectue des calculs pour comprendre les capacités de la technologie Unioniste, et passe finalement un marché. Il accepte d’aider les forces militaires de cette nation vassale à forcer l’Axe Fantoche avec toute leur flotte et à traverser ce trou de ver par surprise. Si ce projet fou aboutit, il aura vraiment mérité son surnom de Magicien quantique.

« Les trous de ver, aussi bien ceux générés par des vaisseaux que les Axis Mundi – ceux persistants construits par les précurseurs -, étaient des tunnels d’espace quadridimensionnel traversant un univers à onze dimensions. Ils reliaient des portions très éloignées du cosmos par un passage beaucoup plus court, en permettant de ne pas se soucier des dimensions d’espace-temps supplémentaires. »

Il choisit donc de réunir une équipe de spécialistes de domaines divers. Certains le connaissent, d’autres pas. Parmi eux, Marie Phocas, militaire dégradée et emprisonnée, spécialiste en explosifs pour lesquels elle voue une passion frénétique et à la limite de la psychose irresponsable. Il y aura aussi un autre escroc, William Gander, atteint du virus de Trenhlom et qui n’a plus grand chose à perdre, et le Dr. Del Casal, généticien génial et manifestement cupide. Pour pirater les systèmes ennemis et prendre le contrôle des communications, il dispose d’une Intelligence Artificielle de très haut niveau, probablement la plus évoluée jamais conçue, mais qui présente le défaut non négligeable d’être persuadée d’être… saint-Matthieu !
Un certain nombre de post-humains, c’est à dire d’êtres humains génétiquement modifiés pour former de nouvelles espèces, seront associés au projet, et notamment un Fantoche nommé Gates-15, en exil car génétiquement handicapé et inadapté à sa société.

« (…) Homo pupa, les Fantoches.
Leur nom suscitait révulsion et dégoût dans toutes les nations et tous les peuples de la civilisation. Leur existence même relevait du crime contre l’humanité »

On y trouve aussi un Homo eridanus, grossier personnage intrépide autant que monstrueux, qui lui aussi se montrera indispensable. Il est prêt semble t-il à prendre tous les risques pour gagner sa part du butin et prouver par la même occasion sa témérité et la supériorité de son peuple.

« Terriblement laids, les Homo eridanus, quoique de taille humaine, n’avaient rien d’humain dans les traits. Une peau de style baleine recouvrait des couches de tissus adipeux isolants si épaisses que leurs bras gris inhumains pouvaient se rétracter entièrement dans leur lard. Au lieu de jambes, ils avaient une imposante queue qui aurait paru convenir davantage à un morse. (…) Leurs deux yeux noirs, gros comme des boules de billard, placés pour optimiser la vision binoculaire, n’avaient pas la capacité d’émouvoir. »

C’est donc une équipe hors norme, montée pour mener à bien une opération d’envergure inédite, et mettant en jeu une technologie de combat nouvelle et d’une puissance effroyable.

Reste à convaincre Cassandra, une Homo quantus elle-aussi, ancienne compagne de Belisarius à l’époque où lui aussi vivait dans la résidence-laboratoire de la Mansarde. Elle seule peut entrer en fugue et effectuer les calculs quantiques qui permettront aux vaisseaux Unionistes de générer un trou de ver qui aboutira à l’intérieur… d’un autre trou de ver ! Celui là même qui leur permettra de mener un assaut surprise contre les Fantoches et la Congrégation.

« Doute et croyance ne sont qu’un autre moyen d’énoncer les probabilités. (…) Je reste parfois davantage en fugue, à me baigner dedans, juste pour voir les interférences dans la lumière des astres. C’est impressionnant. »

La complexité de la chose atteint tout de même des sommets et rapidement, même Belisarius « le Magicien » semble perdre le contrôle. Il semble inévitable que certains ne soient pas à la hauteur, peut-être même y aura t-il trahison qui sait ? Cela aussi il faut le prévoir, et chacun ne sait que ce qu’il doit savoir. Belisarius ment, manipule, teste sans cesse les uns et les autres. Pourtant tout ne semble pas se passer comme prévu. Cassandra elle-même doute de lui…

Au final, est-ce que les choses tournent réellement mal, où bien est-ce l’intelligence quantique de Belisarius qui manipule tout le monde pour parvenir à ses fins ? Et d’ailleurs, quel est réellement son objectif dans tout cela…
La machine est lancée en tous les cas, l’offensive minutieusement préparée se met en place, chacun oeuvre à sa mission particulière, et le moment venu, il n’y a plus qu’à croiser les doigts…

 

« Puis le monde explosa. » 

 

Le Magicien quantique, post-humanisme mathématique

Analyse dystopique

 

« L’intelligence flottait dans un espace hendécadimensionnel brut. »

Autant le dire tout de suite, la lecture de « Le Magicien quantique » requiert toute votre attention. L’intrigue est complexe, les personnages nombreux, et l’apport non négligeable de mathématiques, de notions d’astrophysique et de théories quantiques mêlées à la présence de trous de vers et autres réflexions philosophico-théologiques sur l’évolution de l’espèce humaine dans les siècles à venir rend cet ouvrage particulièrement dense.
Les 496 pages sont à peine suffisantes pour développer cet univers qui aurait sans doute pu s’intégrer dans un cycle complet. Derek Künsken a fait ici le choix de condenser un grand nombre de concepts au sein d’un seul et même livre, qui se trouve donc bourré d’idées aussi originales que brillantes. Il est d’une densité rare et n’est donc pas exactement le genre de livre qu’on lit d’un oeil à demi-endormi en laissant le sommeil nous gagner, tard le soir au fond du lit…

« (…) la topologie interne des trous de vers n’était pas plane, mais richement texturée, avec des géométries supradimensionnelles permettant la connexion de tunnels et de gosiers. »

Le Magicien quantique est une version futuriste des films de « cambriolage-chics » hollywoodiens, façon Ocean’s Eleven au pays des wormholes… J’ai d’ailleurs lu quelques critiques comparant effectivement l’équipe de Belisarius Arjona à celle de Dany Ocean (parole, je les ai lues après, et pourtant moi aussi j’y ai reconnu tout de suite le style « Ocean’s », c’est dire si c’est assez flagrant!!!).

L’intrigue est donc savamment conçue, bourrée de rebondissements inattendus, de coups tordus et de réflexions d’une complexité à vous faire fumer la cervelle.
Bien sûr, il y a quelques lapins qui sortent du chapeau aux moments les plus opportuns mais on ne voit pas arriver la fin, qui est certes une petite pirouette mais qui se tient tout à fait néanmoins.

Toujours est-il que différents thèmes intéressants sont développés dans le livre de Derek Künsken. À commencer par les différentes espèces (ou sous-espèces ? La nomenclature habituelle s’applique difficilement ici) humaines qui apparaissent dans le roman. En effet, au cours des siècles, les humains ont poussé la recherche scientifique jusqu’à créer de nouvelles humanités. On parle ici de transhumanisme, de cyberpunk aussi, et puis finalement de post-humanisme. Les Homo sapiens que nous sommes ont été « évolués » en Homo quantus, Homo eridanus et Homo pupa, les Homo sapiens constituant toujours la majeure partie de ce que je persisterais tout de même à appeler l’humanité.

« Résultats de manipulations génétiques (…), les Homo eridanus étaient des monstres en cage, les Homo pupa des esclaves religieux et les Homo quantus des automates intellectuels. Tout bien considéré, les humains avaient très mal dirigé leur propre évolution. »

Les plus fascinants sont sans conteste les Homo quantus, sur lesquels repose toute l’intrigue. Ils ne sont rien de moins qu’une forme d’incarnation des calculateurs quantiques que nous tentons actuellement de développer (IBM et Google, entre autres, travaillent activement sur le projet).

« Les Homo quantus ne seraient utiles à rien sans de prodigieuses capacités mathématiques. Que nous ne pouvons activer qu’en arrêtant d’autres parties du cerveau. Langage. Perception sensorielle. Socialisation. On n’a rien sans rien. Je suis passé en mode savant. »

Augmentés technologiquement à l’aide d’implants nommés électroplaques, ils sont capables de basculer leur état de conscience vers un état plus performant, le mode savant, qui les pousse cependant à abandonner leurs perceptions sociales et leurs émotions. Au-delà, ils peuvent même entrer en « fugue » et leur esprit passe alors en mode quantique, si bien qu’ils n’existent même plus réellement en tant que personnes, mais deviennent de pures machines de calcul. Poussant leurs capacités à leur paroxysme, leur corps surchauffe et seul leur instinct de conservation (qui a été optimisé génétiquement pour qu’ils abandonnent automatiquement leur état de fugue avant le point de non retour) les préserve. Belisarius Arjona lui, ne dispose pas de ce garde-fou, ce qui le pousse à fuir sans cesse son envie de fuguer (paradoxe amusant…) pour ne pas risquer la mort. Seule la stimulation intellectuelle apportée par l’élaboration d’arnaques de grande complexité lui permet de gérer le syndrome de manque qui en résulte.

« La conscience subjective Belisarius cessa d’exister et l’intelligence quantique s’autoassembla dans ce néant.(…) L’espace-temps se dilata. Le temps se ralentit et s’amplifia. L’intelligence quantique cessa son mouvement en avant. »

Deux autres espèces ont été développées par les humains, dont les très curieux « fantoches », ou Homo pupa (pupa siginifiant « poupée » en latin), êtres humains miniaturisés autour d’un mètre de haut et conçus pour entrer en transe religieuse lorsqu’ils sont mis en présence d’une population particulière d’humains : les Numen (prononce t-on New Men, ou peut-être n’humains ce qui est nettement plus rigolo ?). Ces derniers sont d’ailleurs assez peu développés dans le livre, on sait simplement qu’ils ont créé cette espèce pour qu’elle aime être violentée et réduite en esclavage, les adorant tels des dieux. Mais cela semble s’être finalement retourné contre eux.

La dernière espèce, les Homo eridanus, sont des sortes d’hommes-baleines vivant dans les profondeurs d’un océan, à des pressions de quelques 500 atm (500 fois la pression à la surface de la terre). Spécialisés dans le pilotage des chasseurs de combat stellaires (bien pressurisés dans des caissons étanches), ils ont la particularité d’être horriblement grossiers et orduriers !

« (…) Homo eridanus, le peuple qui se donnait le nom de Tribu du Bâtard. Ceux-ci ne pouvaient survivre que dans les écrasantes pressions d’un océan extraterrestre, séparés de l’humanité et de leur monde d’origine, piégés dans d’imparfaits systèmes génétiques, en proie à des pathologies mentales et à des instincts dévoyés. »

Dernière trouvaille para-humaine, l’Intelligence Artificielle auto-dénommée saint Matthieu. Prodige technologique d’une puissance inégalée mais ayant développé une conscience assortie d’une foi sans limite, saint Matthieu tente d’évangéliser tout ce qui passe…

« – Les chances sont faibles, je le reconnais, mais tant qu’à faire évoluer des robots autonomes, pourquoi ne pas en profiter pour voir si j’arrive à leur donner une âme par la même occasion ?
– On n’a pas le temps pour çà, saint Matthieu. »

Les interactions entre une I.A. adepte de théologie, un homme-baleine insultant tout le monde et une militaire passionnée d’explosions sont à mourir de rire et allègent quelque peu le contenu parfois très cérébral de ce livre.

Dernière précision, le côté scientifique est évidemment très développé. Si les trous de ver  occupent une place centrale dans Le Magicien quantique, le voyage temporel y est également présent, l’air de rien, discrètement, et chose intéressante dans un roman de science fiction, il est dépourvu de tout paradoxe temporel. Voilà qui est un peu rafraichissant et nous change des bons vieux aventuriers temporels qui tuent leur grand-père par erreur…

« (…) la Force expéditionnaire avait trouvé un moyen d’envoyer des informations dans le passé. dans ce cas, les flux d’information distincts dans les recherches étaient conçus pour compartimenter les connaissances afin d’éviter les violations du principe de causalité. »

Vous l’aurez compris, Le Magicien quantique est un roman d’une richesse rare, où plusieurs espèces humaines se côtoient pour élaborer un tour de passe passe quantique mettant en présence trous de ver et flottes militaires interstellaires.
L’univers est cohérent et réaliste, le raisonnement scientifique se tient, les personnages ont de vraies personnalités, l’action et les retournements de situations sont permanents, et la réflexion philosophique si chère à la SF est bien présente.

Tous les ingrédients d’un excellent livre de hard science sont présents dans ce space opera étonnant d’inventivité.

Accrochez vous aux branches quand même pour ne pas vous perdre dans les méandres de la physique quantique, et profitez bien du franc-parler Bâtard !

« Tu es né mort sous la tombe d’un océan. Ça ne s’arrangera jamais. Et t’es baisé.« 

 

Faites-moi part de vos avis en commentaire, si le coeur vous en dit.

 

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Le Magicien quantique

Auteur : Derek Künsken
Editeur : Albin Michel
Collection : Albin Michel Imaginaire
Format : 14×20,5
ISBN : 978-2226439079
496 pages
Parution : mars 2020 (traduction)
Pays : Canada
Titre original : The quantum magician (2018)
Traduction : Gilles Goullet
Chroniqueur : Julien Amic

 

 

 

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Une chronique imprudente rédigée par Julien Amic

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