Les Solariens - Norman Spinrad - space opera - les-carnets-dystopiques.fr
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Les Solariens

Les Solariens est un roman de l’auteur américain Norman Spinrad, space opera humaniste écrit en 1966.
Dans un futur lointain, l’espèce humaine a essaimé à travers la galaxie et s’est installée sur de nombreux systèmes stellaires. Mais elle est en sursis, menacée par l’avancée inéluctable d’une espèce technologiquement plus évoluée.
Le salut ne peut venir que de l’ancien peuple des Solariens, replié sur lui-même depuis près de trois siècles.

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Une chronique imprudente rédigée par Julien Amic

 

Un extrait de « Les Solariens » …

 

« Qu’était-ce que l’Homme, qu’était-ce que la vie elle-même, sinon un oligo-élément, une contamination insignifiante dans le vaste univers inanimé ? Dans l’ensemble de la Galaxie, la vie était statistiquement négligeable. La masse totale de tous les protoplasmes vivants, depuis l’aube des temps, n’avait jamais égalé la masse d’une étoile naine, une poussière morte dans l’infini. Et la conscience ne représentait que la milliardième partie de la vie dans l’univers. »

 

Présentation de « Les Solariens »

Un teaser pour vous donner envie…

(Si vous souhaitez en savoir le moins possible sur le livre, lisez seulement cette partie)

 

Quelque part dans le système stellaire Sylvanna, la XIe flotte du Commandement Militaire Humain Unifié est en fuite, vaincue une fois encore par les forces ennemies. À la tête de ces vaisseaux de la Confédération, le commandant Jay Palmer, devenu expert dans les tactiques de fuite, seule issue de ces combats qui durent maintenant depuis des siècles.
En face, les Duglaari, civilisation non-humaine et belliqueuse, gagne système après système, forte de sa supériorité technologique et de sa flotte plus importante. Les créatures de la planète Dugl, être mus par une pensée purement logique, basent leurs tactiques de combat sur les calculs de leurs ordinateurs, bien plus performants que ceux des humains.

« La propulsion par Champs de Forces était utilisée pour la conduite des vaisseaux dans l’espace normal. Elle réduisait le spin des électrons de toutes les masses composantes en un vecteur unidirectionnel, à angle droit de ses lignes de forces. »

Alors qu’il regagne la planète Olympia III, « centre nerveux de la Confédération », Jay sait comme tous les humains confédérés que ce n’est qu’une question de temps. La lutte se résume à retarder l’avancée des Duglaari. Impossible de les vaincre, les calculateurs sont formels.

« La race humaine était condamnée à l’extinction, avec le douteux privilège d’en être informée. »

Le seul espoir réside dans la Promesse, celle faite il y a près de trois cents ans par les Solariens, ces humains habitants encore le système solaire berceau de l’espèce. Il y a bien longtemps, les Solariens ont fait la promesse d’intervenir le moment venu, et de gagner la guerre lorsque sera mise au point l’arme qui détruira les Dougs. Puis ils quittèrent la guerre, isolèrent Forteresse Sol, et ne donnèrent plus signe de vie pendant trois siècles.

Un petit vaisseau se présente alors devant le système Olympia, et contre toute attente, se trouvent à son bord un groupe de Solariens.
Sont-ils venus pour tenir la Promesse ?

 

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(La suite, sans révéler l’intrigue ni le dénouement, dévoile certaines parties du récit. Pour lire seulement l’analyse vous pouvez vous rendre directement ici )

 

Sauver l’espèce humaine, mais à quel prix ?

L’histoire en détails 

 

La Confédération est dirigée par le Commandement Militaire Humain Unifié, qui base toutes ses décisions tactiques sur les données issues des calculateurs, ordinateurs surpuissants qui décident désormais du sort de la guerre. Mais sur ce terrain, ce sont les Dougs qui mènent le jeu. Espèce extra-terrestre éminemment logique, ils sont à l’image de leurs ordinateurs, rationnels et implacables.

La guerre est informatique.

Lorsque les Solariens débarquent sur Olympia, il apparait immédiatement qu’ils ont quelque chose de différent. Dans leur attitude, dans leurs yeux… Ils ont comme une aura, un charisme à la fois fascinant et un peu effrayant.

Les Solariens veulent se rendre sur Dugl, la planète mère des Duglaari, et ont besoin d’un ambassadeur de la confédération pour les accompagner dans cette mission, dont ils ne veulent rien révéler, excepté qu’elle mènera l’espèce humaine à la victoire. Ils choisissent Jay Palmer, simple commandant de flotte, un combattant plutôt qu’un général bureaucrate. Pourtant cela ressemble bien à une mission suicide, et bien que promu Général pour l’occasion, Jay reste dubitatif quant à l’intérêt de la mission et surtout quant à ses chances de revenir vivant de l’antre des Dougs.

Mais les Solariens sont convainquant, notamment celui qui semble être leur chef, Dirk Lingo. L’homme semble être un chef dans l’âme, doté d’un charisme à toute épreuve et d’un regard vert et perçant, un brin arrogant et froid, pas exactement sympathique. Avec lui Robin Morel qui semble être sa compagne, Fran Shannon, Raoul Ortega, Max Bergstrom et Linda Dortin.

« C’était un coup monté de main de maître. (…) Il avait contrôlé les débats au point de réaliser ce que personne n’avait pu réussir depuis trois siècles – convaincre l’État-Major de prendre une décision importante sans consulter les ordinateurs. »

Le voyage est long, et s’effectue dans l’étonnant « espace statique » qui semble se situer quelque part hors de l’espace-temps normal et permet les voyages interstellaires. La tension est palpable dans le vaisseau, où les Solariens adoptent une attitude paradoxale : ils essaient d’inciter Jay à faire partie du groupe, et en même temps, il le tiennent à l’écart en refusant de lui révéler les détails de la mission. Jay se trouve totalement perdu, ne sait pas quoi penser.

Les solariens sont si différents. Ce sont des humains, mais ils ont étrangement évolué en trois cents années d’isolement. Certains ont développé des capacités supranaturelles. Linda et Max sont télépathes, ils lisent dans les pensées de Jay et le mettent mal à l’aise.
Le système social des Solariens aussi a pris une tournure étonnante, et Dirk apprend à jay que lui, Robin, Fran, raoul, Max et Linda forment en réalité ce qu’ils appellent un Groupe organique. Ils tentent de pousser Jay à s’intégrer au groupe, mais cela n’est pas si simple qu’il y parait.

« Un Groupe organique est un noyau de gens qui ont partagé pas mal d’expériences profondes et significatives, de telle sorte qu’ils arrivent à se sentir partie d’un Groupe. « Organique », c’est le mot-clef, Jay. »

Robin lui fait des avances, au vu et au su de Dirk, mais sans que cela ne gêne ce dernier. Voilà une situation pour le moins gênante, en tous cas pour Jay. Ainsi est l’atmosphère pesante et électrique de ce voyage : à chaque instant Jay se sent à l’écart, ne comprend pas la mentalité, la culture, le raisonnement de ses compagnons de route. Les civilisations Solarienne et Confédérée ne semblent plus avoir grand chose à voir. Pourtant tous appartiennent à l’espèce Humaine. C’est à devenir fou.

Lorsque l’équipage atteint la planète Dugl, Jay découvre une civilisation d’une étonnante laideur.

« De grandes caisses de verre et des globes argentés sur pilotis, mile après mile, ne variant qu’en dimension, à perte de vue, exactement semblables dans la laideur. Le ciel, terne couverture d’épais nuages, diffusait la lumière de Dugl en un bain sale, gris, incolore. »

Les Dougs eux-mêmes, bien que vaguement humanoïdes, s’accordent d’ailleurs parfaitement avec leur environnement, velus, antipathiques, au regard rouge inquisiteur, exprimant leurs émotions par de frénétiques battements d’oreilles, à la fois effrayants et grotesques.

« Un long cou, d’apparence flexible supportait une grosse tête triangulaire arborant deux énormes oreilles de chauve-souris. »

Pris au piège dans la forteresse des Dougs, Lingo et Ortega – le « meneur de jeu« – parviennent à manipuler l’esprit logique Duglaari pour s’échapper… Au prix d’une trahison innommable. Jusqu’au bout, Dirk Lingo et les siens refuseront d’expliquer quoi que ce soit à Jay, qui se perd en conjectures pour tenter de rationnaliser l’inconcevable illogisme des décisions Solariennes. Seront-ils les sauveurs de l’Humanité ou les fossoyeurs de celle-ci ? Quelle est donc la stratégie sous-jacente à cette improbable expédition diplomatique en territoire ennemi ?

En tous les cas, l’avenir des Hommes va se décider rapidement, une effroyable bataille va avoir lieu, qui décidera de la survie (ou non) de l’Espèce.

« C’est une loi de l’évolution : plus une espèce se spécialise et plus elle est proche de l’extinction. »

 

« Les Solariens », science fiction humaniste soixante-huitarde…

Analyse dystopique

 

« Tout passe, mais l’Homme prévaut »

« Les Solariens » est le premier roman de Norman Spinrad, une oeuvre de jeunesse puisqu’il a alors 26 ans. Premier roman car c’est surtout alors un auteur de nouvelles, et d’ailleurs « Les Solariens » est finalement une grosse nouvelle, une novella. Profondément marqué par l’état d’esprit qui s’empare d’une grande partie de la population occidentale dans les années soixante, Norman Spinrad écrit un récit qui s’il est en apparence relativement simple, développe en réalité plusieurs notions importantes, traitées de manière parfois originale et novatrice, voire engagée.

Le postulat de départ est celui-ci : une civilisation fortement « informatisée », les Duglaari, cherche à détruire la civilisation « humanisée » (pour faire un parallèle…). La population humaine se trouve ainsi confrontée à la domination des ordinateurs, à travers la civilisation Duglaari mais aussi en se laissant prendre au piège pernicieux consistant à combattre le mal par le mal en subordonnant sa propre humanité à la valeur contestable de calculs purement informatiques. Bataille de super-calculateurs perdue d’avance. L’espoir se place dans la conception hypothétique d’une super-arme par les Solariens (les humains vivant encore dans le système solaire).
En attendant, on essaie de survivre le plus longtemps possible…

« (…) un ordinateur n’est qu’une machine logique. Il ne peut trouver que les moyens les plus efficaces pour atteindre une fin donnée. Mais un être vivant doit déterminer cette fin. Le choix des objectifs n’est pas une question de logique. Et la logique doit être fondée sur des prémisses ; c’est pourquoi aucun ordinateur ne peut fixer ses propres buts. Ils doivent être fixés par l’intelligence, arbitrairement. »

On est donc assez loin de Skynet et de la révolution des machines. Ici, ce ne sont pas les machines qui prennent le pouvoir, ce sont les humains qui le lui donnent directement…
Mais Norman Spinrad pousse la réflexion plus loin : car les Duglaari ne sont pas simplement experts en ordinateurs, ils ont créé un ordinateur capable de les sélectionner eux-mêmes et de modifier génération après génération leur comportement, pour en faire en quelque sorte des machines organiques. Terrible, fascinant… et d’une logique implacable.

La lutte est inégale, et un certain Mac Day l’a compris très vite. Ce Mac Day n’est d’ailleurs pas sans rappeler le Hari Seldon du cycle de Fondation d’Isaac Asimov. Il s’agit en effet d’un homme qui pense l’avenir de l’humanité sur le long terme, et détient somme toute la clé de l’avenir de celle-ci.

« (Mac Day) retira Sol de la guerre, lança la Promesse, isola le système Sol, et nous n’avons pas reçu d’autres nouvelles de là-bas depuis près de trois cents ans. »

On ne sait rien des méthodes, mais on sait que Mac Day a isolé les Solariens pour permettre leur « évolution ». Transhumanisme ou bien éveil spirituel para-bouddhiste ? Je penche pour la deuxième solution. En effet Norman Spinrad crée une civilisation humaine qui semble être tout droit sortie des idéaux que nous qualifierions, en France, de « soixante-huitards ».

« Après tout si l’on va au fond des choses, à quoi sert-il d’être ascète pour le simple plaisir de l’être ? »

Le concept de famille est devenu obsolète, celui de patrie aussi semble t-il. À bas le traditionnel et paternaliste « travail-famille-patrie ». L’ancienne unité familiale a disparu, révélant son absurdité et son inefficacité :

« L’unité de base (…) a toujours été la famille. Et bien sûr, une « famille » pourrait se définir comme un groupe de gens de structure génétique fort proche. Les semblables ont toujours été enclins à se rapprocher et à se réunir en groupes petits ou grands – le plus petit étant la famille et le plus grand l’État-Nation (…). »

Cette structure dépassée a été remplacée par un système autrement plus efficient : le Groupe organique.

Le groupe organique est la nouvelle unité de base, s’appuyant non plus sur la similitude de ses membres, mais sur leurs dissemblances. Des personnes de nature et de Talents très divers se groupent dans l’unité de base. (…) avec une unité de base construite sur ce genre de coopération fonctionnelle, la civilisation entière est stable et unifiée.

Difficile de ne pas voir là une conceptualisation futuriste du principe de vie « communautaire » hippie, comme un idéal fonctionnel, autonome et indépendant, basé sur une « fraternité non génétique ».

L’amour libre, valorisé par l’avènement de la liberté sexuelle des années 60-70, semble également faire partie intégrante de cette néo-humanité.

« (…) nous n’appartenons pas l’un à l’autre. Un être humain n’est pas une chose que l’on puisse s’approprier, Jay. »

Éveil, liberté sexuelle, disparition de la société patriarcale, avènement de la vie communautaire, substances psychoactives aussi lorsque Ortega, le « spécialiste des cocktails », prépare une « super-nova » qui détend le corps et l’esprit en un véritable « trip cosmique »…

« L’Homme devra changer – il devra se réveiller. Il devra s’éveiller au plein potentiel de son humanité, alors, il dépassera ses rêves les plus délirants. »

Les Confédérés représentent l’humanité gâchée, engluée dans sa technologie guerrière, inefficace, ordinaire, terne et vouée à la disparition à plus ou moins long terme. Les Solariens sont une version de l’Espèce qui a su conserver et développer son humanité, en reniant le principe même du calcul informatique (Dirk Lingo pilote son vaisseau manuellement, à l’instinct, sous le regard horrifié de Jay Palmer !).
Quant à savoir ce que sera l’humanité dans l’avenir, difficile à dire. Quelque part entre les deux sans doute, quelque part au milieu, là ou il n’y a rien, à part Jay Palmer, isolé « le cul entre deux chaises » (si vous me permettez cette expression…).

« L’avenir est nulle part, Jay. Ce sont les créatures évincées de leurs milieux qui ont toujours été obligées d’évoluer. (…) Aucun changement ne pourrait survenir s’il n’existait pas un être intimement convaincu de ne pouvoir participer à ce qui existe déjà. »

Suprématie informatique contre pensée libertaire soixante-huitarde… De quoi sommes nous le plus proche aujourd’hui en 2019 ?
En 1966, Norman Spinrad prophétise peut-être déjà ce que sera l’humanité cinquante ans plus tard.

J’ajouterais pour terminer que la lecture de « Les Solariens  » est intéressante d’un autre point de vue, tout à fait différent. Comme beaucoup de récits de science fiction « vintage« , l’auteur imagine un futur ou la technologie semble aujourd’hui avoir évolué en parallèle de ce qui s’est réellement passé, créant ainsi une sorte de pseudo steampunk involontaire…
Les ordinateurs Duglaari sont munis de lumières rouges, de leviers, de multiples opérateurs Dougs, et de… perforatrices ! L’internet n’existe pas et les caméras espions placées aux confins des différents systèmes portent le nom de… magnétoscopes !! Mars est évoquée de manière tout à fait cocasse (je n’ai pas d’autre mot) :

« Puis ils doublèrent Mars, où une race inconnue, morte alors que la vie sur terre se confinait encore aux océans, avait entouré toute sa planète de canaux, dans un effort désespéré pour pallier l’inexorable diminution de leur approvisionnement en eau. »

Et pour couronner le tout, ce que je nomme « espèce humaine » depuis le début de cette chronique a été en réalité traduit en 1969 par « race humaine », concept aujourd’hui totalement dépassé. Je n’ai pas lu la traduction de 2000 (qui a d’ailleurs changé le nom Duglaari en Doglaaris) mais je suppose que ceci a pu être modifié en quelque chose de plus « politiquement correct »…

Cela étant, comme toujours dans ces cas-là, il convient de replacer le livre dans le contexte de son époque. Cela nous permet d’apprécier à leur juste valeur les avancées de la science, tout comme les déboires de l’évolution sociétale…

« Les Solariens » est finalement un livre d’une grande richesse, qui fait partie des grands récits de la science fiction vintage. Humaniste et -l’air de rien – profondément engagé dans un esprit libertaire puisé aux sources de la révolution sociétale des années soixante.

Je ne dévoilerai pas la fin, mais je peux dire qu’il y a là une vision résolument optimiste de l’avenir de l’humanité, ce qui, à l’heure où la collapsologie monopolise les débats, fait le plus grand bien.
À la lecture de ce livre, je me suis pris à vouloir, moi aussi, faire partie de ce Groupe organique. Je ne crois pas qu’il soit possible de « s’éveiller » à ce point au cours d’une courte vie mortelle sur notre bonne vieille Terre Solarienne… Quoique…

« – Je ne crois pas avoir changé le moins du monde, murmura palmer.
– Jay, pour un oeil exercé comme le mien, c’est inscrit en toutes lettres sur votre personne. »

 

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Les Solariens

Auteur : Norman Spinrad
Editeur : Folio SF
Format : 10,8×17,8
ISBN : 978-2070420797
221 pages
Année : 2001 (dernière édition)
Pays : États-Unis
Titre original : The Solarians (1966)
Traduction : Ileana Collard-Bentia (1969) et Michelle Charrier (2000)
Chroniqueur : Julien Amic

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PS : je ne peux résister à l’envie de reproduire ici l’une des couvertures d’une édition de 1984, illustration totalement hors de propos et suffisamment insolite pour mériter d’être reproduite ici… Enjoy…

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